Les billets de Jocelyne

Toujours dans le trafic?


Êtes-vous de celles et ceux qui doivent voyager matin et soir dans le trafic? 

Quel impact ont ces transports quotidiens sur votre vie et celle de votre famille?

Vos enfants ont-ils aussi à voyager quotidiennement?



Il y a de plus en plus de voitures sur les routes et les transports en commun ne sont pas tout à fait au point pour permettre un réel allègement. Des trajets de 40, 50 ou même plus de 60 minutes ajoutent beaucoup de stress à une journée de travail. Si vous faites le compte, au bout d’une semaine, vous avez travaillé une ou même 2 journées de plus en comptant le transport. 
Vous vous sentez fatigué-e, un peu déprimé-e ou vous avez envie de tout planter là pour partir? Regardez le nombre d’heures où vous êtes sur la route. C’est un très grand stress dont il faut tenir compte. 

Savez-vous qu’il y a de plus en plus d’enfants au bord de l’épuisement?

L’impact des transports est très présent chez vos enfants aussi. Une spécialiste du développement de l’enfant, G. Puentes-Neuman, chercheuse et professeure de psychologie à l’Université de Sherbrooke, nous dit que les longs trajets jouent un énorme impact sur la motivation et l’apprentissage d’un élève. «On est en train de saper leur énergie et de les écœurer d’aller à l’école», tranche-t-elle. Tous les adultes qui font de longs trajets vous le diront: c’est épuisant!» 
Plus le déplacement est long et moins l’enfant sera disponible pour faire les apprentissages qu’il aura à faire une fois assis sur le banc de l’école. 

Il faut peut-être aussi restreindre le nombre d’activités après les heures d’école afin de permettre à vos enfants de se déposer et de refaire leurs forces. L’enfant n’a pas suffisamment de connaissances encore pour pouvoir vous dire que c’est trop d’activités. C’est à vous de bien mesurer et de connaître à la fois vos besoins et ceux de vos enfants. Les enfants commencent de plus en plus tôt à ressentir qu’ils n’en peuvent plus de courir tout le temps. Ils deviennent désabusés parce qu’ils sont trop fatigués. Alors, il vaut mieux en faire moins et être plus heureux.


Mais que faire? Il y a des options;

Travailler de la maison au moins une journée/ semaine, ce que de plus en plus d’employeurs permettent puisqu’ils y gagnent aussi
Réduire votre temps de travail d’une journée/semaine (moins de $ mais plus de joie, faites le compte)
Changer de travail si c’est une option possible
Partir plus tôt ou plus tard, prendre les transports en commun, se rapprocher du travail, rendre ce temps utile en écoutant des livres audio au lieu d’écouter les nouvelles, penser au co-voiturage… 

Faire le choix d’une qualité de vie est payant à long terme. 

C’est un heureux équilibre à trouver entre votre bien-être mental, physique, émotionnel, familial, professionnel et financier. Pas facile à faire, mais en en discutant et en brassant des idées, des pistes de solutions libératrices vous apparaitront enfin possibles.

Pourquoi les enfants sont de moins en moins disponibles à l'apprentissage scolaire

Je vous résume un excellent article qui décrit bien ce que nous observons depuis quelque années. Victoria Prooday, ergothérapeute, explique pourquoi nous entrainons le cerveau des enfants dans la mauvaise direction.



Voici en 5 grands points :


"Pourquoi les enfants d’aujourd’hui sont devenus émotionnellement indisponibles pour apprendre à l’école"





1- Quel est l’impact de la technologie dans le développement de vos jeunes?


Les jeunes apprennent à réagir de plus en plus rapidement à ce qui est offert sur les écrans d’ordinateur, tablettes, cellulaires, jeux vidéos… etc. Leur système nerveux est soumis à de plus en plus de stimulation.
La vie réelle étant beaucoup plus lente et même ennuyeuse par rapport au monde virtuel, ils deviennent rapidement inaptes à suivre et à soutenir leur intérêt face au débit plus lent des informations venant du professeur, au rythme normal de l’apprentissage et au développement des relations humaines.
Prenez le temps de réfléchir à la signification de cette affirmation: « La disponibilité émotionnelle des parents est le principal nutriment pour le cerveau de l’enfant ».

Augmentez les moments de « qualité » en famille, où les échanges, le plaisir d’être ensemble et les petites attentions vous permettent de connecter émotionnellement avec vos enfants.


2- Est-ce une bonne chose que les jeunes obtiennent tout ce qu’ils veulent quand ils le veulent ?

Le rythme de vie des familles est tel que les parents ne disent plus « non » à leur jeune. Il est tellement pratique de leur laisser votre cellulaire lorsqu’il s’ennuie, de lui acheter la collation qu’il demande parce qu’il a faim tout de suite, de vous presser parce que votre enfant a chaud, est tanné, veut ci et ça, etc.

Savez-vous qu’en lui apprenant la « gratification différée », c.-à-d. en allongeant petit à petit le temps d’attente entre la demande et la gratification, vous entraînez son cerveau à mieux fonctionner sous stress. Ce qui est une condition de la réussite future.

En le laissant vivre des moments d’ennui, vous permettez à son cerveau créatif de se développer.


3- Votre enfant a besoin de limites

Comme parent, vous savez mieux ce que lui ou elle a besoin comme hygiène de vie:
  • Le temps de sommeil nécessaire pour bien fonctionner le lendemain
  • Des repas nourrissants, avec moins de sucre, pour une bonne santé et une meilleure concentration
  • Un horaire équilibré et un contrôle des jeux vidéos pour ne pas sur-stimuler son système nerveux
  • Du temps de qualité ensemble
Je vois beaucoup trop de jeunes qui dirigent leurs parents. Ils font la loi et c’est la crise si ce n’est pas eux qui décident.

Pour un enfant anxieux, les limites mises par les parents vont lui apporter l’encadrement et la présence rassurante d’un adulte responsable qui ne fait pas ses 4 volontés. Les limites lui permettront de développer un réel sentiment de sécurité.

Un enfant ROI sent qu’on lui laisse la place pour se croire « tout puissant », alors qu’apprendre à grandir et s’épanouir passe d’abord par l’étape du « je me sens petit »


4- Les tâches de la maison sont-elles trop difficiles pour les enfants ?

J’aime bien ce que dit cette ergothérapeute par rapport aux tâches ennuyeuses de la maison que bien des enfants ne font plus, puisqu’ils vivent dans un monde de divertissement sans fin.

"Pourquoi les enfants ne nous aident-ils pas à la cuisine ou à la lessive? Pourquoi ne pas leur faire nettoyer leurs jouets? Il s’agit d’un travail monotone basique qui entraîne le cerveau à travailler et à fonctionner sous « ennui », qui est le même « muscle » qui finalement apprend à l’école."

Eh oui, il est temps de faire fonctionner leur muscle du travail et de l’apprentissage! Ralentissez votre rythme de vie et celui de votre famille. Vivre dans la réalité parfois simple et ennuyeuse est aussi important que d’être performant à d’autres niveaux.


5- Les enfants n’apprennent plus à interagir socialement

Les enfants sont tellement occupés par toutes sortes de gadgets numériques. Ils ne jouent plus dehors, dans des activités non-structurées. Ils n’utilisent plus leur imaginaire pour créer des jeux entre amis. Ils ont pourtant besoin d’apprendre les compétences sociales. 

C’est aussi un muscle à développer : Apprendre à partager, à perdre, à gagner, à faire des compromis, à féliciter les autres, à utiliser « s’il vous plaît et merci ».

Source :

https://yourot.com/parenting-club/2016/5/16/why-our-children-are-so-bored-at-school-cant-wait-and-get-so-easily-frustrated


Enfants anxieux, enfants craintifs, enfants contrôlants?


Est-il plus facile de dire « oui » que de vous retrouver avec une crise sur les bras? 

Je rencontre régulièrement des familles avec ce dilemme: « nous devons choisir nos batailles ». Bien sûr, il faut savoir choisir et avoir assez de patience pour ne pas jeter de l’huile sur le feu. Mais beaucoup de familles sont aux prises avec ce « feu » trop souvent intense chez leur enfant! Pourquoi? Votre enfant a besoin de savoir que vous tenez les rennes et que vous êtes au clair avec les valeurs de la famille et les limites à imposer. 

La personne qui vous connaît si bien, c’est votre enfant. Il sait exactement si vous hésitez et êtes incertain. Il connaît vos failles et vos insécurités. Il sait comment passer entre les mailles de votre couple.

Saviez-vous qu’il est stressant pour un enfant de savoir qu’il contrôle son parent? C’est un trop grand pouvoir entre les mains d’un enfant qui, au contraire, a besoin d’être guidé.

Un enfant qui se sent en sécurité est un enfant qui peut s’exprimer dans un cadre bien solide. Ça prend de la cohérence entre parents. Il faut savoir discuter de l’encadrement et des valeurs qui sont importantes pour vous dans votre famille. Il faut vous mettre d’accord sur ce qui devient inacceptable et agir. Plus vos limites sont claires, plus votre enfant se sent en sécurité. Quand le cadre est clair, il a alors la liberté de vivre, s’exprimer, avoir des émotions et des besoins. Puisqu’il ne passera pas tout son énergie à « s’essayer » et vous tester. Votre enfant a besoin de votre présence, de votre attention, de votre tendresse et de votre écoute. Si vous passez votre temps à éviter la crise et essayer de lui faire plaisir et « choisir vos batailles » vous passez alors à côté des meilleurs moments de tendresse et d’apprentissage avec lui ou elle. 

Nos conseils: apprenez à communiquer dans votre couple et entendez-vous sur l’encadrement et les limites que vous souhaitez avoir. Ensuite, mettez vos enfants au courant et agissez. Si vous aviez tendance à « laisser faire », la première bataille sera peut-être épique, mais elle en vaudra le coup parce que votre enfant apprendra enfin la limite à ne pas franchir et, croyez-le ou non, il se sentira enfin en sécurité. Vous tenez les rennes! L’enfant a besoin de sentir que ses parents sont solides. Et les parents solides sont solidaires et non solitaires… la communication est au coeur de votre bien-être comme couple et comme famille. 

N’hésitez-pas à nous appeler pour apprendre comment mieux communiquer et bien comprendre les besoins de votre enfant et ceux de la famille!

Je n’ai jamais reçu autant de jeunes diagnostiqués avec des troubles anxieux!


C’est surprenant la quantité d’enfants et d’adolescents qui vivent avec de l’anxiété et des troubles de l’attention. Souvent, ils pleurent, ils ont de la difficulté à gérer les moments de séparation, les situations nouvelles font monter leur niveau de stress, les garçons ont souvent des comportements agressifs, ils développent des symptômes physiques : maux de ventre, maux de tête, nausées, troubles du sommeil, ils vivent toutes sortes de peurs et la concentration en prend un coup! Bref, ils ont peu de capacité d’adaptation et l’échec scolaire est souvent ce qui les attend.

Il y a des façons d’intervenir pour rassurer, encadrer, mettre des limites claires. En faisant une recherche sur l’internet vous trouverez de judicieux conseils pour aider votre enfant au quotidien. Il faut aussi restreindre le temps passé sur les écrans qui sont très stimulants pour les jeunes. Attention au sucre et aux colorants dans les friandises, ils peuvent accentuer les symptômes. Il vaut mieux leur offrir un déjeuner soutenant en protéines pour pouvoir se concentrer plus longuement à l’école.
Souvent, un des parents nous avoue qu’il vit aussi un état d’anxiété. La pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre! Qu’est-ce qui peut rassurer votre jeune? De savoir qu’il y a un capitaine dans le bateau! Oui, c’est vous qui devez mettre des limites claires et arrêter les agissements qui sont inadéquats. Un enfant qui sent la présence de ses parents comme étant solide et claire dans ses règles, mais qui est aussi capable d’écoute et d’attention, se sent rassuré, encadré, guidé et en sécurité.
Passez-vous du temps de qualité en famille? Du temps pour rire, jouer, faire la cuisine ou juste être bien ensemble? Vous offrez-vous ce luxe où on ralentit le temps en dehors des devoirs, des activités, des obligations, du stress du travail et des inquiétudes de toutes sortes? Votre enfant a besoin de vous sentir « bien ». Privilégiez la qualité sur la quantité et votre enfant fonctionnera mieux. Son système nerveux se calmera en même temps que le vôtre!
En 38 ans de pratique comme Psychoéducatrice et Psychothérapeute, la meilleure formation que j’ai pu ajouter à ma pratique fut la « Technique Bowen » d’Australie. Les jeunes que je suivais à long terme, bénéficient maintenant d’une amélioration notable de leurs symptômes de stress, en 3 à 6 rencontres seulement.
Depuis 3 ans, je travaille à court terme en relation d’aide, gestion de stress, thérapie Bowen et avec mon approche en Scénergie pour les adultes qui veulent comprendre et modifier les « scénarios » dans leurs relations.
Avec la permission des parents, je travaille toujours en approche globale avec leur jeune: physique, émotionnelle, mentale. Ils répondent très rapidement à cette approche!
Jocelyne Harvey


Qu’est-ce que la Technique Bowen?


1. L’approche corporelle Bowen calme le système nerveux
La technique Bowen est une approche corporelle très douce. Le thérapeute ne fait que quelques petits mouvements sur votre corps pour installer un système de « messages ». Après quoi, votre corps fait le reste du travail.
Ces mouvements subtils et doux vont communiquer avec les récepteurs nerveux de votre corps afin de calmer votre système nerveux. Autrement dit, les mouvements Bowen feront passer votre corps d’un état de combat / fuite à un état de calme et de détente.
2. Le traitement Bowen favorise la réparation naturelle du corps 
Grâce à l’approche Bowen, non seulement votre esprit se calme, mais tous vos muscles et tendons se détendent aussi. Lorsque le corps reprend progressivement son état normal, il répond plus efficacement aux mouvements subtils de la thérapie Bowen, permettant ainsi à votre corps d’accélérer ses processus de réparation et d'équilibration.
3. Le traitement Bowen "commande" à votre cerveau de désactiver la réponse au stress
Les mouvements Bowen travaillent directement avec votre cerveau pour envoyer des signaux à votre corps afin de vous débarrasser de la tension, du stress et de l'anxiété accumulés tout en ramenant votre corps à son état initial plus harmonieux.
4. Le traitement Bowen améliore votre santé digestive
Problèmes digestifs, diarrhée, problèmes de poids et déséquilibre hormonal font partie des symptômes physiques courants de l'anxiété. Avec la thérapie Bowen, vous pouvez aider votre corps à renforcer son système immunitaire.
5. Le traitement Bowen aide à soulager les maux de tête et les migraines
Bien que les maux de tête et les migraines soient souvent causés par des problèmes liés aux hormones, le stress peut aussi les déclencher. En suivant une thérapie Bowen, cela détendra votre corps et éliminera la tension dans votre cou et vos épaules. Cela facilite également le retour de votre corps à son équilibre hormonal et métabolique idéal.
Conclusion
Pour la plupart, les sentiments anxieux disparaissent généralement une fois que la situation stressante a disparue. Cependant, si ces sentiments ne passent pas et persistent pour certaines raisons, cela pourrait rendre votre vie quotidienne extrêmement difficile.
Dans ce cas, n'hésitez pas à essayer des thérapies manuelles comme la Technique Bowen.

Êtes-vous de ceux qui cherchent la pilule miracle qui fera disparaître leurs malaises?


 Antidépresseurs, anxiolytiques, antidouleurs, psychostimulants… deviennent de plus en plus la norme parce que les gens ne savent plus comment faire pour aller mieux.




Une aide peut être importante quand le corps n’arrive pas à « gérer ». Mais à plus long terme, pour recouvrer la santé physique et mentale, vous posez-vous les bonnes questions?  
Faites-vous de la prévention? Remettez-vous en question votre mode vie? Essayez-vous de comprendre le message qu’envoie votre corps?

Nos émotions agissent grandement sur notre santé. Régulièrement, nous accueillons des gens qui se font dire par leur médecin qu’ils doivent apprendre à mieux gérer leur stress.
Ils se demandent pourquoi ils font de la haute pression, de l’anxiété, qu’ils éprouvent une fatigue générale, un manque de motivation, un état dépressif, ont des maux de tête récurrents, des troubles du sommeil, de l’hypertension, des problèmes digestifs…  

Quand l’état de stress, qui regroupe l’ensemble de nos pensées négatives, peurs et émotions fortes enfouies, est ressenti sur une longue période, le système nerveux se mobilise pour se mettre en état « d’alerte ». Dans une situation d’alerte, la réponse normale du système nerveux orthosympathique est d’augmenter le rythme cardiaque, la tension, la respiration et d’irriguer les muscles pour pouvoir « fuir » ou « attaquer » tout en ralentissant les fonctions digestives et éliminatoires qui deviennent secondaires.

Lorsque le danger est passé, le système nerveux parasympathique réactive le mode de relaxation. Le sommeil, la digestion, le système circulatoire et respiratoire retrouvent alors leur équilibre.
Lorsque l’état d’alerte est vécu sur une longue période sans revenir au mode de récupération « parasympathique », l’hormone du stress (le cortisol) est secrétée pour pouvoir « résister » dans l’épreuve. Ce mécanisme a des conséquences directes sur notre santé à long terme! Le système immunitaire s’épuise, le corps devient alors la proie des virus, des symptômes et des maladies apparaissent, en plus de ne plus éprouver de joie, d’amour, de vitalité. 

La vie finit par manquer de sens n’est-ce pas? Aimeriez-vous être accompagné pour trouver un meilleur équilibre? Nous avons un nouveau programme pour vous apprendre à mieux gérer votre stress et devenir plus ZEN! Suivez nos événements...

N.B. Une des techniques les plus efficaces pour que le corps revienne au mode "parasympathique" de récupération, est la technique Bowen d'Australie que Jocelyne offre. Les gens ressentent une amélioration de leur état général en seulement 3 rencontres.

La perfection ou l'équilibre à l'école?

Tendre vers la perfection

Justine est stressée! Justine est trop stressée! Dans sa troisième année secondaire, elle étudie constamment et s’inquiète sans arrêt pour ses résultats scolaires. Elle a même de la difficulté à s’endormir et son sommeil est agité car elle n’arrive pas à «débrancher».
Il lui semble ne jamais en faire assez pour réussir comme elle aimerait.
La situation est devenue problématique car elle est de mauvaise humeur en permanence et devient vite agressive avec ses parents. Ces derniers sont inquiets car ils veulent bien croire que les hormones sont en jeu, mais cela n’explique pas la situation complètement.

Les parents: des exemples à imiter?

Ces parents sont tous deux des professionnels accomplis. Ils réussissent très bien dans leur carrière respective. Ils ont fait des études universitaires et ont brillamment réussis. Bien entendu, les résultats scolaires sont très importants pour eux. Pour eux, c’est la promesse que leur fille réussira à se tailler une place dans la vie.

Que faut-il comprendre? Que s’est-il passé avec leur fille?

C’est dans ce contexte que je les retrouve dans mon bureau. Ils se questionnent et ne savent vraiment plus quoi faire pour aider leur fille adorée. Visiblement, elle n’est pas bien, mais ils ne savent pas ce qu’il faut comprendre et encore bien moins ce qu’il faut changer pour l’aider.

Les prises de conscience des parents

Au cours de nos entretiens, les parents ont réalisé les faits suivants:
* Leur fille semble croire qu’elle doit marcher dans leurs pas et être aussi performante
* En tentant de leur ressembler en tout point, Justine oublie d’être elle-même
* En suivant le chemin des ses parents et celui de ce qu’elle croit être la perfection, elle se crée des tensions qui l’amènent dans cet état de stress
* Son estime et sa confiance en elle diminuent rapidement
* Justine manque de balance dans sa vie puisqu’elle ne s’intéresse pas aux sports, à la culture et n’a que très peu d’amis/es
Les parents réalisent également qu’ils ont beaucoup insisté sur les résultats scolaires de leur fille plutôt que de viser un équilibre de vie.

Que vont-ils changer pour aider leur fille?

Les parents ont décidé de changer les choses suivantes:
* Désormais, l’importance accordée aux résultats scolaires sera diminuée
* Ils accorderont de la valeur au travail bien fait et au degré de satisfaction engendré ainsi
* Par la même occasion, ils renforceront l’estime et la confiance de Justine en lui témoignant à quel point ils sont fiers d’elle et heureux qu’elle soit leur fille
* Ils parleront de leurs échecs et insuccès en insistant sur les impacts positifs de ces situations
* Ils s’intéresseront et s’investiront dans les intérêts, autre que scolaires, de leur fille
* Ils introduiront des activités familiales autour de jeux de société à la maison
* La détente, le rire et le plaisir seront valorisés, amenant beaucoup plus de balance pour l’ensemble de la famille
* Ils encourageront leur fille à amener des amis/es à la maison et organiseront de petites fêtes avec elle pour lui montrer comment on se crée des relations amicales durables

En résumé

Il est primordial de toujours garder à l’esprit qu’un enfant heureux deviendra un adulte heureux. Pour y arriver, il est de première importance d’avoir une balance dans la vie.


Il y a un intrus qui tire les ficelles de ma vie!

Aimez-vous crier, vous impatienter, blâmer les autres facilement? 
Savez-vous pourquoi vous le faites encore malgré le sentiment de culpabilité qui vous assaille? 
Je me fais souvent poser cette question : comment s’aimer mieux et avoir une plus grande estime de Soi?



Le billet de Jocelyne Harvey 

Ce que je conseille aux gens, c’est d’apprendre à être en proximité avec Soi. Apprendre à se connaître mieux et surtout apprendre à devenir un meilleur parent pour Soi.

La 1ère question à se poser chaque jour, plusieurs fois par jour est : comment je me sens? Fâché-e, triste, nerveux-se, apeuré-e, joyeux-se, troublé-e, inquiet-e, frustré-e, fatigué-e, anxieux-se, etc. 

La 2e question qui vient ensuite : quel est mon besoin? Besoin de temps, de repos, d’écoute, de sécurité, de mouvement, de tendresse, d’attention, de soins, de partage, etc.
Laissez votre inconscient prendre le temps de vous répondre, ce n’est pas toujours instantané! 

Une fois que vous identifiez votre ressenti et que vous trouvez un besoin simple qui se cache dessous, apprenez à les accueillir sans jugement et prenez le temps de trouver une solution pour répondre à votre besoin. Que ce soit dans le moment présent, ou en lui faisant une place dans le temps. 

En répondant à vos besoins de base, vous apprenez à devenir un meilleur parent pour vous et ce besoin cesse d’être ignoré et projeté sur l’extérieur. 

Je vous donne un exemple: Geneviève a plusieurs enfants. Elle est exigeante avec eux pour l’école, les activités para-scolaires, les tâches et leurs performances générales. Bien sûr, elle est d’abord exigeante avec elle-même. Et pour être une bonne mère, il faut performer! Mais le jour où elle ressent une fatigue profonde et qu’elle développe des symptômes de stress, un manque de joie de vivre et beaucoup d’insécurité… elle se demande pourquoi elle n’est plus la super-maman performante.

Inconsciemment, elle s’oblige à revenir aux apprentissages de base: je me SENS fatiguée et j’ai BESOIN de temps pour moi! Une fois qu’elle arrête de résister à son besoin, elle se donne le droit d’être imparfaite et surtout humaine. Les enfants se détendent plus depuis qu’elle-même accepte de se reposer. Et ils ont maintenant une relation plus intime et authentique avec leur mère. Ce n’est pas sorcier, si je m’aime et me respecte, je peux mieux aimer les autres!

Il y a toujours un besoin bien enfoui qui tire les ficelles de nos attitudes, comportements et symptômes. Et comme nous avons la tête dure, c’est souvent notre corps qui se met à parler fort. 






La rentrée scolaire peut être une importante source de stress pour vos jeunes

Fini le temps d’avoir du temps! Fini la farniente au bord de la piscine! 

C’est le retour à la routine, à la course aux horaires, les devoirs, c’est le temps de se concentrer, mémoriser, apprendre et vous les parents, avec vos longues journées dans le corps, vous aurez aussi la mèche plus courte! 

Si le début de l’année scolaire est stimulante pour certains jeunes, elle est souvent source de stress et de changement d’humeur pour une grande partie d’entre eux. 



Surveillez les symptômes du stress tels: maux de ventre, maux de tête, manque d’appétit, excès de zèle ou au contraire votre jeune semble amorphe ou triste. Il peut être irritable, avoir des sautes d’humeur, s’opposer ou se retirer de la communication avec la famille. Certains même développent des troubles du sommeil et pour beaucoup, des troubles de l’attention!

Une chose est certaine, il a besoin de votre encadrement et de votre présence rassurante et supportante. Retrouvez une routine équilibrée et prévoyez assez de temps le matin et le soir pour que votre jeune ne se sente pas bousculé. Leur rythme naturel est plus lent que le vôtre! C’est une des principales plaintes que je reçois de la part des jeunes, ils se sentent pressés et bousculés. Prévoyez des moments de plaisir ensemble pour que la joie règne dans la maison, surtout après la période des devoirs afin d’éviter que devoirs = conflits. 

Si vous observez que le stress prend le dessus sur la santé et l’humeur de votre enfant ou adolescent, ne vous inquiétez pas outre mesure, en 2 ou 3 rencontres je peux l’aider à dissiper l’effet du stress et l’aider à retrouver un meilleur équilibre dans son corps et sa tête! 

J’aide les jeunes à retrouver le sourire et leur confiance en soi depuis 36 ans! Et je dois avouer que c’est une de mes plus grandes satisfactions que de voir vos jeunes s’épanouir à travers leur sensibilité, leurs intérêts et leurs compétences. 

Bonne rentrée!


La question importante à se poser comme parent

Voici une question très importante à vous soumettre comme parent

Vous êtes parent et vous voulez le meilleur pour votre enfant. Vous voulez lui donner le maximum de chances pour qu’il réussisse dans la vie. Vous surveillez ses résultats scolaires, vous l’aidez à faire ses travaux, vous l’inscrivez dans des activités ou des sports qu’il aime et vous assistez aux parties et aux sessions.Le ballet, le hip-hop, le karaté, les scouts… Votre enfant a un horaire chargé et vous aussi par le fait même. Mais c’est pour son bien n’est-ce pas ?! Vous êtes de très bons parents. J’ai cependant une question importante pour vous: votre enfant est-il heureux ? Car n’est-ce pas ce qui est le plus important ? N’est-ce pas ce qui va être son principal moteur dans la vie ?


Ce qui risque de changer si on se pose à la question

Dernièrement, j’ai posé cette question à une maman qui, voulant être une très bonne maman et une bonne épouse, insistait vraiment auprès de son enfant à l’heure des devoirs. Chaque jour, ou presque, cette période se terminait en catastrophe c.-à-d. par une crise importante où cette maman perdait tellement patience. Elle criait et en venait parfois à frapper son enfant. Tant et si bien que les deux se sont éloignés émotivement. Cette mère a fini par croire que son enfant ne l’aimait, car il ne cherchait que la compagnie du père et n’avait aucune marque de tendresse envers elle. De son côté, son enfant avait énormément de peine de se sentir éloigné d’elle.

Tous les enfants aiment leurs parents

Je lui donc posé la question suivante : qu’est-ce qui est le plus important: les performances scolaires ou que ton enfant soir heureux ? Elle a répondu très facilement : qu’il soit heureux ! Devant son angoisse de ne pas être aimée par son fils, je lui ai expliqué ce qui suit : tous les enfants aiment leurs parents et veulent recevoir cet amour. Ils ont besoin de manifestations de cet amour. On parle de choses simples: des petits mots doux, des encouragements, des caresses, des moments d’intimité, des gestes tendres, de la compréhension, de la reconnaissance, du plaisir.
Quel soulagement chez cette maman!  Elle a tout de suite décidé de mettre moins d’insistance sur les travaux scolaires, mais beaucoup plus sur l’atmosphère entre eux et particulièrement au moment des devoirs.
Par la suite, lorsque la tension montait, elle donnait un avertissement et si l’enfant continuait à être indiscipliné, elle le quittait et allait faire autre chose. Elle insistait pour lui dire qu’elle désirait que leur relation soit bonne et qu’il était plus important pour elle d’être en harmonie avec lui que de faire les devoirs. L’enfant devait donc continuer ses devoirs en solo et faire face aux conséquences de son comportement.
Le résultat ?  Très vite, il y eut un changement radical pour les deux, car la mère gardait son calme. L’enfant et elle se sont rapprochés rétablissant les marques de tendresse et d’appréciation de part et d’autre. Finalement, l’enfant s’est responsabilisé par rapport à ses travaux scolaires.

Votre enfant a mal au ventre... vous ne savez plus quoi faire?

Laissez-moi vous raconter l’histoire de Julie. Depuis le début de la garderie, tous les matins étaient une véritable torture.

« Maman j’ai mal au ventre »… Son fils pleurait et se tordait de douleur.


Sur le bord de la crise de nerfs, elle se disait : « Ah non, c’est la troisième fois cette semaine. Mon patron n’en peut plus de mes retards et de mes absences répétées. J’ai pourtant tout vérifié avec le pédiatre et tout est normal. Il ne devrait pas avoir ces douleurs. »
Julie avait l’impression d’avoir tout essayé : la compréhension, le raisonnement, les réprimandes, les promesses… rien n’y faisait. C’était pratiquement tous les jours comme ça.
Son conjoint était d’avis qu’elle le gâtait trop et il voudrait utiliser une méthode plus forte ! Cependant, les quelques matins où il s’en était occupé, ce n’était pas mieux. En plus de crier  » j’ai mal au ventre ! », le petit avait vomi son petit déjeuner en arrivant à la garderie. Depuis, le petit ne veut plus manger le matin et il réclame Julie à grands cris.
Julie se sentait coupable et partagée entre son enfant et ses obligations professionnelles. La culpabilité se présentait, peu importe le choix qu’elle faisait Elle se sentait coupable de ne pas être une bonne mère et coupable de ne pas être  » la professionnelle au travail  » qu’elle voulait être.

Julie ne savait plus quoi faire maintenant ?

Allait-elle mener son enfant à la garderie dans l’état où il était ou encore une fois téléphoner au bureau pour leur annoncer son retard ou son absence ? S’il y avait au moins une gardienne ou des grands-parents disponibles ?… Non, personne n’est libre pour s’occuper du petit !
Julie en avait assez … que faire dans cette situation qui se répète ? Comment s’en sortir ?
Elle décide alors de prendre le téléphone pour rejoindre une coach familiale dont on lui a parlé. Elle se dit qu’elle est prête à essayer si jamais elle peut l’aider…. elle ne sait plus quoi faire de toute façon !
Elle appelle la coach et lui expose la situation. Celle-ci lui offre une très bonne écoute et lui donne même immédiatement quelques conseils qui lui  permettent de calmer rapidement la situation.
Julie prit alors rendez-vous avec son conjoint pour rencontrer la coach pendant que l’enfant rencontrera de son côté la spécialiste auprès des enfants.
C’est après 2 ou 3 rencontres que Julie et son conjoint comprirent un peu plus ce qui se passait avec leur fils et ils purent faire les ajustements requis …
En effet, Julie a compris que :

Le besoin de sécurité passe avant toute autre chose chez l’être humain.

Il passe avant tous les autres besoins et tant et aussi longtemps que le besoin de sécurité de son enfant n’aura pas été répondu, le départ pour la garderie (ou l’école plus tard) donnerait lieu à ce type de situation.
Julie et son conjoint ont travaillé sur leurs réactions et attitudes pour s’assurer qu’il y ait des moments de détente, de plaisir et de connexion entre les parents et l’enfant.
Julie et son conjoint ont décidé de se lever plus tôt le matin afin d’être disponibles pour l’enfant à partir de son réveil jusqu’à son départ. Ils ont aussi raccourci la longueur des journées à la garderie et finalement, le soir et les we, tout le monde s’est mis à prendre le temps de vivre, de relaxer et d’avoir du contact en abondance.
Résultat ? À partir du moment où ces solutions ont été mises en place, l’enfant de Julie s’est calmé et a commencé à aimer ses journées à la garderie et le problème a disparu !

Notre hommage à vous les parents!


Dans cette infolettre, nous rendons hommage aux parents d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes qui font face à des défis importants au niveau de l’éducation.






En cette fin d’année scolaire, nous tenons à vous rendre hommage, à vous parents qui devez composer jour après jour avec tous les défis que comportent l’éducation d’un enfant. 

Cela fait plus de 30 ans que nous recevons des familles qui font face à tant de défis: troubles de l’attention, anxiété, agitation, stress scolaire, peurs, troubles du sommeil, relations difficiles avec les pairs, acting out… pour ne nommer que ceux là! 

Avec la fin de l’année scolaire qui arrive, vos jeunes vont enfin pouvoir se reposer un peu la tête et vous n’aurez plus à leur pousser dans le dos le matin, vous battre pour que les devoirs soient faits ou veiller à ce qu’ils n’oublient rien!

Il reste encore quelques jours, quelques examens, des travaux à remettre qui demandent encore un peu de courage et d’attention, mais aussi des activités spéciales pour fêter une autre année qui se termine et célébrer la prochaine étape qui se pointe.

Vous qui cherchez les meilleures ressources pour aider vos jeunes à vivre mieux et plus heureux. Qui essayez de les comprendre dans leurs besoins et dans la signification de leurs symptômes. Qui voulez le meilleur pour eux. Nous vous dédions notre hommage aujourd’hui. En voici quelques exemples :



Un adolescent prêt à décrocher



Que croyez-vous que cette maman a choisi de faire avec son adolescent découragé? 

Il avait perdu le goût de l’école où il a toujours vécu du succès et le goût du sport dans lequel il était très performant. Il s’est enfermé de plus en plus, se renfrognant, ne voulant plus vivre que pour les jeux vidéos. 

Qu’a fait cette mère? Elle ne l’a pas lâché! Elle a cherché ce qui n’allait pas, elle l’a talonné, elle a payé pour des services… jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’après s’être fait ridiculiser à l’école, il est tombé dans une grande dévalorisation. Elle a retroussé ses manches et a décidé de faire équipe avec lui: ils s’entraînent ensemble, cuisinent ensemble des repas et collations santé, s’amusent ensemble… tout pour remonter son image et l’estime de soi! 

Il se sent supporté, épaulé, aimé. Comme mère, elle reçoit le cadeau d’une communication plus ouverte avec son fils et une relation riche et joyeuse alors qu’à l’adolescence c’est souvent les contraire qui se produit!



En 1ère année elle ne parlait pas en classe




Qu’ont fait ces parents avec leur fille, en 1ère année du primaire, présentant des symptômes d’inhibition tels qu’elle ne semblait pas à même de suivre le niveau du groupe? 

Ils ont contacté le professeur pour lui présenter, vidéo à l’appui, que leur fille était tout à fait « normale » avec la famille. Ils ont demandé que ce professeur les soutienne dans leurs démarches pour venir à bout de cette gêne extrême qui laissait leur fille muette en classe. 

Quelques mois plus tard, c’est l’institutrice qui présentait aux parents une vidéo témoignant des progrès de l’enfant lors d’une présentation faite devant toute sa classe. 

Sans la ténacité des parents, leur implication dans une démarche professionnelle et l’ouverture du professeur, l’enfant aurait sans doute été recalée. Elle est aujourd’hui joyeuse, équilibrée et beaucoup plus confiante.



Un déficit d’attention insurmontable?



Et pour cette mère, diplômée de haut niveau et enseignante à l’université, qui a un adolescent présentant un important déficit d’attention, qu’a t’elle choisi pour l’aider? 

Bien sûr qu’elle lui offre tous les outils pour l’aider dans son organisation académique et la meilleure éducation possible. Mais plus encore, elle a compris qu’il avait besoin d’un espace personnel où partager ses états d’âme, ses doutes, son découragement parfois et qu’il avait besoin de soins corporels lorsqu’il était fatigué, trop stressé et qu’il « n’y a plus de place dans sa tête » comme il dit. 

C’est l’amour d’une mère qui fait la différence lorsqu’il souffre de se sentir « différent ».




Qu’ont tous en commun ces parents? 





L’amour de leurs enfants! L’amour et le soucis de trouver des solutions aidantes, à tous les niveaux : émotionnel, intellectuel, physique.

Et quel est le cadeau que tous ces enfants nous font à nous comme adultes? 

Ils nous forcent à chercher, à comprendre, à accueillir, à grandir et à aimer toujours plus! 

Ils nous amènent à nous dépasser constamment, à dépasser nos peurs et à ouvrir notre coeur, pour un avenir encore meilleur! 

Bravo à vous tous parents qui aimez et merci à tous les jeunes qui nous poussent vers l’avant!

Bonne fin d’année scolaire

Où allons-nous ainsi en courant après le bonheur?

Nous courons tous après le bonheur ou ce que nous croyons être le bonheur: nous achetons le bonheur dans les biens, nous le recherchons dans le pouvoir, en sculptant le corps idéal, en consommant toutes les techniques qui promettent le bonheur.

Par expérience, nous pouvons vous dire qu'en courant sans cesse après la vie, cela nous conduit à l’insatisfaction et au manque de qualité de relation avec nous-même et notre entourage.
La vie n'est bonne que par ses contradictions: Ses souffrances et ses jouissances. Ses défis et ses moments de grâce. Ses peurs et ses grands moments d'amour.

La vie est une école pour apprendre, grandir, se rencontrer... et s'accueillir sans jugement. Prendre le temps d'accueillir ce qui est. Prendre le temps d'accueillir notre ressenti, nos sensations, nos pensées, notre être tout entier. Prendre le temps d'être avec Soi et arrêter de Se fuir en espérant trouver le bonheur... dans le futur!

Comment?
S’arrêter, contempler, méditer à tous les jours quelques minutes.
Se délasser en fermant toutes les stimulations et demandes de l’extérieur au moins quelques heures par semaine.

Qu’arrive-t-il dans ces moments-là?
Dans un premier temps, c’est le vide, même l’ennui et peut-être un peu de panique. Puis tout doucement, la détente s’installe et notre rythme revient. Le contact intérieur se fait!

C’est dans ces minutes que nous arrivons à vivre pleinement, notre sagesse intérieure s’éveille et nous donne les réponses que nous cherchons.


Alors pourquoi ne pas commencer aujourd’hui?

Janvier, mois de tous les espoirs et de toutes les promesses?

Ah, comme j’aime l’hiver! À entendre les commentaires des gens, ça semble être une rareté à Montréal! Peut-être parce que je suis née en janvier? J’aime la neige, pour la lumière qu’elle reflète. Un hiver gris ça vous tente, vous? J’aime la neige pour le ski de fond, l’air frais, le silence qu’elle apporte, ses bonshommes de neige et ses festivals. Ça m’apaise et me réjouit. Tant qu’il fait au-dessus de -20C sans vent! Il faut savoir en profiter et aller jouer dehors. 4 saisons, c’est quand même une richesse en diversité! 

Janvier c’est aussi le début d’une nouvelle année, pleine de promesses et d’espoir. C’est effectivement le temps de s’arrêter pour réfléchir aux nouvelles portes qu’on aimerait bien ouvrir. Parce que c’est bien là l’idée des portes, elles sont là et c’est à nous de les voir ou non, de les laisser fermées ou de les ouvrir. Pas toujours facile! Avant de pouvoir ouvrir une porte qui nous est difficile d’accès, il faut savoir rêver, désirer, observer nos pensées devant cette porte et les sentiments qu’elle suscite. 

Si je pars du principe que je crée ma propre réalité et que je suis mon premier obstacle, il devient alors essentiel que je puisse avoir un observateur intérieur qui va me permettre d’identifier ce que je dois transformer pour mieux m’aligner sur mon chemin de vie. En fait, cet observateur n’adhèrera pas à toutes mes peurs, jugements, croyances négatives, impuissances, et autres attitudes de « victime »… ce faisant, je fais grandir l’autre en moi, c’est-à-dire la partie de moi qui est allumée, sage, philosophe, créative, aimante, positive et qui comprend le sens plus large des événements. Tout est là finalement pour nous faire grandir, apprendre, aimer, évoluer et s’accomplir toujours plus. La vie est une école, tout simplement.

C’est là où la méditation m’est précieuse et que le temps que je passe seule en nature fait la différence. C’est pour me rencontrer. Plus je suis alignée avec ma nature profonde, plus je me rapproche de mon essence divine et plus les rêves et désirs qui partent du coeur se réalisent sans effort, patiemment, dans le lâcher-prise et la joie! 


Chaque année, fin janvier, ramène le w.e. « chouchou » du Centre de Consultation-Scénergie. En effet, le w.e. sur les rêves est pour toute l’équipe une occasion de contribuer à la stimulation et à la réalisation de vos rêves en vous aidant à dépasser vos blocages. Énergétiquement et spirituellement, notre équipe animée par Lise et Jocelyne constitue une force capable de vous propulser vers l’avant. 

La gratitude, puissance qui nous rapproche de nos rêves?

Pour se rapprocher de nos rêves et de nos objectifs, il est important de rehausser notre niveau d’énergie sinon ça peut être très ardu malgré tout les efforts que nous y mettons. 
Une façon toute simple d’augmenter votre niveau de vibration, c’est de tenir un petit carnet près de votre lit et d’y noter au moins 3 choses pour lesquelles vous avez de la gratitude au moment de vous mettre au lit. Il est important de le noter et de s’endormir en y pensant. 

Cela va améliorer votre sommeil et vous assurer une bien meilleure journée le lendemain. 

En effet, les recherches démontrent que de cultiver une attitude positive en étant reconnaissant pour ce que nous avons, vivons et apprenons dans les moments difficiles, diminue notre niveau de stress, renforce notre détermination et nos performances, nous permet d’attirer plus d’abondance et d’avoir des relations plus harmonieuses tout en améliorant notre sommeil et en diminuant le risque de maladie et de dépression. 


La gratitude, puissance qui nous rapproche de nos rêves? 

C’est simple et efficace! Essayez-le.

Votre jeune est stressé par les examens de fin d'année?

La période des examens de fin d'année commence maintenant dès le primaire. 
Les symptômes de stress de nos jeunes se font ressentir de multiples façons: humeur changeante, régression dans leurs comportements,  troubles du sommeil, maux de tête, maux de ventre, énurésie, cauchemars, troubles de la concentration, fatigue, attitude de défiance, découragement... sachez déceler un état de stress et demandez-vous ensuite ce que vous auriez aimé recevoir de vos parents quand vous passiez vos examens? 
  • Être rassuré et encouragé
  • Être bien nourri avec des repas équilibrés et plein d'amour (des protéines au déjeuner au lieu des sucres rapides, pour soutenir l'attention) et boire assez d'eau 
  • Avoir des activités ou des moments en famille où on s'amuse, se gâte, se détend, où le réconfort et la tendresse priment sur les exigences et la pression 
  • Avoir de bonnes nuits de sommeil et pourquoi pas s'endormir avec un petit massage des épaules, de la tête et du dos pour diminuer la tension accumulée, ou encore passer un petit moment à partager ensemble avant de dormir
  • Faire du sport, jouer, prendre l'air et pratiquer la RESPIRATION RELAXANTE : 
             Inspirer 3 à 5 secondes
             Retenir 3 à 5 secondes
             Expirer 3 à 5 secondes,
             Retenir 3 à 5 secondes (les poumons vides)
             Répéter quelques fois

En cette période exigeante pour vos jeunes, il est important d'enlever tout ce qui n'est pas essentiel et qui demande un surplus d'effort, pour garder leur énergie disponible à leurs études et pouvoir se détendre ensuite!

Vivre avec inspiration

En avez-vous assez de courir? Le stress vous épuise?  Vous avez le sentiment désagréable de passer à côté de l'essentiel?

Il est temps de vivre votre vie avec amour, confiance et inspiration!

À 25 ans je vivais déjà un burnout! Pourquoi? Parce que je suivais les "il faut" et les rêves des autres, pas les miens! J'avais perdu de vue mes désirs profonds. J'essayais de me réaliser avec mes compétences universitaires, mais je n'exprimais pas mes talents personnels, ceux qui viennent du coeur, de l'âme, de ma nature profonde. Je ne suivais pas la voie de mon inspiration. Je suivais le GPS de mon MENTAL qui me faisait prendre toutes sortes de routes qui ne correspondaient pas à une destination claire!

Mon mental me disait "il faut" suivre cette route si tu veux réussir, être une bonne personne, être reconnue, bien servir... finalement, rien de tout ça ne correspondait à l'élan véritable de mon coeur. Pourtant, je suivais ma première passion: aider les enfants. Mais c'est dans l'expression de cette passion où je me sentais perdue. Je n'arrivais pas à m'exprimer avec confiance, liberté et estime pour moi. Je ne trouvais pas MA place.

Je suis très reconnaissante d'avoir frappé ce mur très tôt dans ma vie! Lorsque j'ai réalisé que ma "formation" devait être beaucoup plus profonde que celle qu'on m'offrait à l'école, j'ai enfin pu suivre le chemin de la réalisation intérieure. En découvrant qui j'étais sur les plans physique, émotif, psychique et spirituel, et pas seulement sur le plan mental, j'ai ouvert les portes d'une grande aventure passionnante. 

Le jour où j'ai décidé de découvrir qui j'étais vraiment, je me suis fait le plus beau des cadeaux, celui d'apprendre à m'aimer, à écouter mon intuition, à découvrir qu'il y a des forces de vie qui sommeillaient en moi. J'ai découvert avec bonheur que nous sommes toujours guidé sur notre chemin de réalisation. La vie est tellement vaste et remplie d'infinies potentialités qui ne demandent qu'à CO-CRÉER avec nous!

Suivez-vous votre voie? Vivez-vous avec joie et vitalité? Écoutez-vous la voix de votre âme? Si vous avez l'impression de passer à côté de l'essentiel, notre nouveau programme de formation "Développez votre intuition" est pour vous!

La Scénergie c'est beaucoup plus qu'une occasion d'apprendre, c'est aussi une démarche de transformation profonde et joyeuse. 
Nous avons développé une approche efficace et inspirée pour dépasser les blocages invisibles et inconscients et écouter la voix de votre âme et ouvrir le chemin de l'intuition. 
Enfin l'occasion de comprendre comment être créateur d'une réalité plus heureuse!

Une famille intérieure attentionnée, c'est possible!

Lorsque nous réagissons à une situation avec colère, angoisse, pleurs... il faut savoir que c'est notre enfant intérieur qui s'exprime. Nous avons tous un jeune enfant qui essaie de nous faire comprendre qu'il existe et a besoin d'attention, réconfort, amour. 

Nos émotions n'appartiennent pas à notre adulte. Elles sont l'expression et le langage de notre petit enfant intérieur qui n'a jamais parfaitement guéri ses peurs et qui n'a jamais pu se faire totalement comprendre dans ses besoins. Il reste en carence d'amour et de sécurité!

Pour développer cet adulte bienveillant, éclairé, attentionné et aimant, il faut lui permettre de s'exercer à devenir un bon parent pour notre enfant intérieur. Ce que nous n'avons pas reçu étant jeune et qui manque cruellement à notre bien-être actuel doit être maintenant réparé. 
Mais comment?

La première étape consiste à s'accueillir dans ce que l'on vit et ressens, sans jugement. Ce qui veut dire apprendre à écouter cet enfant intérieur dans ce qu'il ou elle a à dire.
Accueillir sans jugement revient à avoir une mère bienveillante en nous qui répond à cet enfant qui vit des émotions : "Je comprends ce que tu ressens, je t'entends, je te prends dans mes bras, je t'aime".
Cette mère attentionnée représente le principe féminin, aimant, soignant et intuitif qui est en chacun et chacune d'entre nous, homme et femme! Cette énergie féminine a la capacité de nous accueillir avec tendresse et amour.

La seconde étape, une fois les émotions exprimées et calmées, consiste à se demander ce dont on a besoin. Cette mère demandera à notre enfant :
"De quoi as-tu besoin maintenant? Nous nous adresserons alors à ton père".
Le principe masculin en chacun et chacune d'entre nous est l'énergie qui protège et agit pour notre bien-être, notre sécurité, notre réussite dans le monde extérieur. Cette énergie permet de prendre des décisions et d'agir en respectant les désirs de cet enfant, sa sensibilité et son intuition.

Donc, notre nouveau papa intérieur permettre d'offrir des solutions, d'arranger les conflits, de gérer le stress, d'agir dans le monde extérieur.

Nous avons maintenant une famille entière en nous!


Évidemment, si nous n'avons pas eu de modèle parental optimal, on doit maintenant apprendre à le développer pour prendre bien soin de soi et permettre au processus de guérison intérieure de prendre place! S'aimer veut dire installer quotidiennement ce dialogue avec soi-même, avec bienveillance, accueil, tendresse en lieu et place des jugements et des critiques sévères dont nous avons l'habitude de nous accabler!

Avec l'aide des 2 mentors en Scénergie, glissez-vous dans la peau du parent aimant pour sécuriser et accueillir cet enfant intérieur qui a des besoins et qui ne sait trop comment les combler.
Notre intensif annuel en juin est un cadeau unique à s'offrir puisqu'il permet de rejouer vos scénarios de base et de prendre conscience de vos manques. Notre approche en Scénergie permet un processus très efficace de réparation pour une vitalité renouvelée ! Suivez nos événements...

Nos intentions à la base de nos réalisations

Chaque année, au moment de la période des Fêtes, je me plais à créer un "Treasure Map" tel que décrit par Shakti Gawain dans son livre Creative Visualization.

Vers la fin de l'année, j'en profite pour retourner et évaluer les désirs qui se sont matérialisés au cours de la dernière année. En général, je peux affirmer que ma carte d'intentions s'est réalisée à 80 ou 90%. Certaines intentions sont reportées à l'année suivante ou abandonnées si elles sont désuètes. 
Certaines exigent plus de temps, de précision ou de détermination. 

Beaucoup se seront concrétisées et chaque fois, je suis vraiment émerveillée de vérifier combien l'univers contribue à nous aider dans la réalisation de nos désirs. Ce n'est pas magique puisqu'il faut être précis, déterminé et y mettre du sien à tous les jours. 

Par contre, il arrive que certains obstacles interfèrent à la réalisation de nos intentions. Ce sont habituellement des croyances acquises dans l'enfance ou même héritées d'une génération antérieure. Et plus souvent qu'autrement ces blocages sont inconscients et nos rêves ne se matérialisent pas ou jamais de façon satisfaisante. Dans ce cas, il faut trouver un moyen pour s'adresser à ces croyances négatives et à ces blocages. 

Au Centre de Consultation-Scénergie, dès le début de l'année, nous mettons à votre disposition une fin  de semaine pour vous permettre de travailler à la réalisation de vos rêves en vous assurant de surmonter et de défaire ces blocages. 

Cette année, les 24, 25 et 26 janvier 2014, joignez-vous à nous et assurez-vous de réaliser vos rêves en 2014. Toute notre équipe sera présente et nous mettrons toute notre fougue et nos talents à la réalisation de ce qui est important pour vous en 2014 !

32 ans de passion

Déjà 32 années de service d'abord comme psycho-éducatrice, ensuite à développer une approche globale de la relation d'aide pour les enfants, les adolescents et les adultes. J'arrive maintenant à un carrefour de ma vie, où je choisis et redéfinis mon travail, mais surtout où se manifeste le besoin de vivre selon qui je suis, dans une plus grande liberté d'ÊTRE.

Ce qui m'apporte le plus de satisfaction ? 
Accompagner des jeunes, en quelques rencontres à peine, à découvrir qui ils sont dans leur sensibilité et leur créativité, à identifier et exprimer plus facilement leurs besoins et surtout à s'épanouir avec une énergie et une vitalité renouvelées. Cet épanouissement et nouvel équilibre peuvent s'opérer à court terme, avec l'approche en gestion de stress que j'ai développée au fil des années, combinée à la merveilleuse technique corporelle "Bowen" venue d'Australie.
Plus besoin d'un lourd processus thérapeutique et il n'est même pas nécessaire d'avoir un "problème", mais juste vouloir optimiser les ressources que possèdent déjà vos enfants et adolescents, et hop, un regain d'Énergie et de confiance s'opère !

L'autre grande satisfaction dans mon travail de consultante ? 
Vous permettre d'accéder à votre essence avec l'aide de l'approche en Scénergie qui permet de comprendre, transformer et vous libérer des scénarios ou patterns de vie qui sont d'importantes sources de stress au quotidien. Alors, vous aussi pouvez optimiser vos ressources intérieures et vous épanouir dans votre sensibilité, vos désirs et votre vitalité ! 


À travers les consultations individuelles ou à travers nos ateliers en Scénergie, vous trouverez un espace où votre "petite voix" faite de sagesse et d'inspiration vous guidera dans vos réponses, votre intuition et dans l'ouverture qui permet de voir le chemin de lumière qui est le vôtre. La Scénergie crée cette ouverture et illumine votre route...

Nous avons tous un talent unique

Lorsqu'on entreprend une démarche intérieure de guérison des blessures qui nous empêchent d'être totalement SOI et qui nous font rechercher la reconnaissance à l'extérieur en se mettant en mode "performance", en portant un masque qui couvre notre vrai visage, c'est comme défaire chacune des mailles de ce qu'on tricoté afin de retrouver qui l'on EST. On retrouve le chemin de la compassion, de l'accueil de cette personne mal-aimée au départ. Ce n'est qu'alors que surgissent nos désirs profonds, nos élans de coeur et nos talents véritables.

Je crois que nous avons tous un talent unique, un message profond à partager. Je peux avoir un talent semblable à d'autres personnes mais la couleur qui lui est donnée est personnelle. Elle vient de mon mode de perception, de mon ressenti et d'une vision de la vie très personnelle et spirituelle. Un talent que l'on trouve chez soi nous apparaît comme étant simple, facile et naturel et nous porte à croire que tous ont ce même talent. Quand on touche à notre talent véritable, connecté à notre sensibilité profonde, branché sur l'énergie universelle, cela vient d'une source inépuisable et abondante.

Ce talent unique à l'intérieur de chacun de nous est un trésor que l'on découvre en se libérant des scénarios de vie qui nous emprisonnent, du masque que nous avons cru devoir porter, de l'habit que nous avons enfilé et qui nous étouffe. Ce chemin de libération est celui que j'ai choisi très tôt dans ma vie pour embrasser cette quête de sens et pouvoir marcher sur le chemin de l'inspiration et de la compassion.

L'approche en Scénergie a ainsi été créée pour aider tous ceux et celles qui veulent se libérer de leurs scénarios de vie étouffants et permettre à l'âme d'émerger en lui offrant un espace d'expression véritable. La Scénergie redonne à l'âme cet espace d'expression et son amplitude. Et c'est là où la guérison s'amorce.


La session annuelle de 7 jours en Scénergie a lieu dans une nature inspirante. Elle est un temps d'élévation parce que chaque personne peut se déployer sans les contraintes quotidiennes et retrouver le chemin de l'amour.

Les enfants aussi sont stressés


Une jolie petite fille de 6 ans, vient me consulter parce qu'elle est anxieuse, elle a peur d'aller à l'école, d'être loin de la maison, peur de dormir seule, elle se plaint de maux de ventre et a peur d'être malade si elle mange. Pourtant cette jolie fille s'allume rapidement quand je m'intéresse à elle, elle s'installe même très confortablement sur le divan de mon bureau et demande la présence du chien de mon associée qu'elle installe tout aussi confortablement avec elle dans la pièce ! Il y a peu à dire sur la problématique de cette enfant, sauf qu'elle vit de l'insécurité semblable d'ailleurs à celle qu'un de ses parents vit ! 

Alors, en lui offrant un espace où elle est accueillie dans ce qu'elle vit, tout simplement, sans faire comme si ça n'existait pas, ni en dramatisant la situation, juste en lui offrant une place où elle peut s'exprimer et être entendue, cela permet déjà à la problématique de se transformer. Ensuite, en regardant avec elle ce qu'elle souhaite améliorer, et c'est souvent très intéressant ce que les enfants répondent, cela lui permet d'être active dans le processus de changement ! Elle désire donc plus de joie dans son coeur et avoir moins de peurs. Le stress quotidien des parents et aussi celui que les enfants vivent à l'école, amène son lot d'insécurités et de somatisations, désordres qui peuvent être légers et temporaires si on s'en occupe rapidement. L'approche corporelle Bowen combinée à l'approche en relation d'aide permet à l'enfant (et aux adultes aussi !!! ) de débloquer la vitalité qui lui est propre rapidement. Cette jolie petite fille a vite retrouvé son énergie, elle s'est éveillée, les peurs on laissé la place à un désir plus normal de découvrir, de jouer, d'aller vers les autres. En seulement 3 rencontres elle est redevenue qui elle "est", dans tout ce qu'il y a de plus sain !
N'attendez pas que la perte de vitalité, engendrée par les stress de la vie, crée un réel problème psychique ou physique. L'enfant, s'il est aidé, retrouve rapidement toute la force de vie qui est en lui !

Un petit garçon, de fort mauvaise humeur entre dans mon bureau. Il a l'air renfrogné, se dit fâché, cherche la bataille à l'école, les coups partent rapidement dès qu'il est contrarié. Pour l'école, c'est un cas de "Ritalin" ! Le professeur est dépassé et les autres enfants le rejettent. Comme nous acceptons de travailler avec l'enfant à condition que les parents s'impliquent eux aussi dans la démarche, on apprend que la maman, est elle-même dépassée et qu'elle a peur de son fils. L'enfant comprend alors qu'il doit être TRÈS FORT et TRÈS MÉCHANT pour faire peur à son parent ! Il est investi d'un pouvoir bien trop grand qui crée un grand sentiment d'insécurité chez lui. 

Il faut donc ramener la situation dans sa normalité, c'est-à-dire que le parent soit capable d'arrêter son enfant dans ses comportements destructeurs et devenir la personne sécurisante. Oui, c'est très sécurisant pour un enfant de savoir que ses parents vont l'arrêter et décider de ce qui est bon ou non pour lui. Avec fermeté et amour. Mais quand un parent excédé et à bout devient lui aussi agressant et rejetant avec l'enfant, c'est qu'il est bien trop tard pour intervenir ! Il faut intervenir bien avant ! Bien avant l'explosion ! Nous conseillons alors aux parents de mettre en place ENSEMBLE une stratégie d'intervention, où la mère se sent supportée par son conjoint, où ils sont cohérents dans les conséquences à donner à l'enfant, cohérents dans le mode d'intervention, et ENSEMBLE à décider de ce qui est permis ou non à l'enfant. Que pensez-vous que l'enfant demande ? Que ses 2 parents soient ENSEMBLE à s'occuper de lui et à le sécuriser. L'enfant est toujours un symptôme de la dynamique familiale. Quand l'équilibre est retrouvé chez les parents, les enfants se calment !

En quelques rencontres seulement, vous et vos enfants pouvez bénéficier d'un retour à un meilleur équilibre, à une vie plus joyeuse, plus sereine et à plus de vitalité ! La vie est tellement plus agréable avec la lumière retrouvée !

Si j'avais... je serais heureuse


Je serais heureuse si je rencontrais la personne idéale. Je serais heureux si j'avais plus d'argent. Je serais heureux si j'avais un meilleur travail. Nous serons heureux quand nous aurons un amoureux, une maison, des enfants, de l'argent, du temps, des voyages, nous serons heureux à la retraite, etc...
Nous serons donc heureux plus tard! Nous attendons que le bonheur arrive à travers quelqu'un d'autre ou par des événements extérieurs à nous. Pourtant le bonheur c'est d'être satisfait de qui l'on est et de ce que l'on accomplit à chaque jour, maintenant. 

Penser être heureux en ayant trouvé le conjoint ou la conjointe idéale est une illusion. D'abord, parce que la personne idéale n'existe pas et ensuite, parce qu'on ne peut demander à l'autre de remplir tous nos besoins d'amour et de reconnaissance. 
Nous vivons tous avec plus ou moins de manques affectifs, d'insécurités et une image de soi appauvrie. Nous rêvons tous pourtant qu'il y ait une personne qui puisse guérir toutes nos peurs et nos blessures d'amour. Quand nous demandons à cette personne de remplir tous nos besoins et toutes nos attentes, nous lui demandons de se substituer au parent qui a manqué dans plusieurs aspects de sa vie. Et c'est un mariage pourtant voué à l'échec, puisque cette mission est impossible. 

Aucune personne ne peut devenir le parent manquant. Le bonheur est intérieur, il vient de la relation intime que l'on développe avec Soi. D'abord en prenant conscience de son ressenti et en ayant la volonté de se découvrir dans son monde d'émotions, de peurs et d'expériences passées. Ensuite, en apprenant à s'aimer et à se respecter. 

Si je passe ma vie à me comparer aux autres dans mon image corporelle, ma personnalité, mes performances professionnelles... et que l'effet est de me diminuer et de créer de l'insatisfaction, je ne serai jamais heureuse! C'est un choix conscient que d'apprendre à s'aimer un peu plus chaque jour et se découvrir comme personne unique. Je crois que chaque personne est un trésor à découvrir et que chacun possède un talent unique à partager dans la société.

Et comme nous "créons notre vie" et que nous attirons vers Soi ce que nous "vibrons", alors en trouvant sa lumière et la joie intérieure nous attirons aussi la joie, la reconnaissance, la santé, l'abondance et l'amour! 

En 2013, je vous souhaite de vous découvrir plus profondément et d'apprendre à vous aimer un peu plus chaque jour!

L'approche corporelle Bowen dans le cheminement intérieur

La vue sur le spectaculaire Mont Blanc à chaque instant de la journée, les paysages à couper le souffle, une vie paisible au coeur d'un village qui a des siècles d'histoire et la vie quotidienne à l'Italienne!

J'ai eu la chance d'être présente à la conférence internationale en Bowen, dans les Alpes italiennes. 
Par la même occasion, j'ai pu terminer la formation la plus avancée offerte actuellement en technique corporelle Bowen, avec les maîtres Australiens. Ce fut un merveilleux ressourcement personnel et professionnel. 

L'approche corporelle Bowen est venue améliorer de beaucoup ma pratique comme thérapeute auprès des enfants, des adolescents et des adultes. Formée il y a plus de 30 ans en Psychoéducation et par la suite à l'approche globale de la relation d'aide, il a toujours été évident pour moi de considérer la personne dans sa globalité. Le corps et la psyché dansent en harmonie l'un avec l'autre et forment l'expression d'une dynamique très personnelle. Le style de vie qui s'ensuit, prend la couleur de cette dynamique dans sa relation avec l'extérieur. 

En plus, il m'était tout naturel de comprendre la vie comme une pièce de théâtre que l'on met soi-même en scène, en attirant vers soi les acteurs et les scénarios qui collent à notre réalité! J'ai ainsi créé l'approche en Scénergie pour amener les gens à comprendre leurs scénarios de vie, et surtout leur permettre de les transformer pour vivre une vie plus satisfaisante. 

Durant l'année 2000, s'est ajouté un très heureux complément à ma pratique professionnelle en découvrant la Technique Bowen d'Australie. Le "Bowen", nommé à partir du créateur aujourd'hui décédé: l'Australien Tom Bowen, est une approche corporelle très douce et incroyablement efficace qui redonne au corps sa surprenante capacité à retrouver son équilibre naturel. Une démarche normale en thérapie pouvait se poursuivre à long terme pour espérer voir des transformations durables dans la vie d'un enfant ou d'un adulte. Maintenant, avec cette approche globale, c'est à court terme que ces changements se produisent et souvent de façon spectaculaire avec les effets du Bowen. 

En voici un exemple: j'ai récemment reçu un bel enfant de 11 ans, qui vivait énormément d'insécurité à l'école. Il quittait difficilement la sécurité familiale pour se rendre à l'école où ses troubles de concentration lui faisaient vivre une peur de l'échec intense. Agité, impatient, il se disait lui-même stressé et dérangeant puisqu'il ne pouvait arrêter de bouger et faire du bruit en classe. La situation est devenue compliquée pour les parents, puisqu'ils ont consulté plusieurs spécialistes et intervenants au fil des ans, sans avoir de résultats satisfaisants. 

La relation de confiance s'est tout de suite installée entre l'enfant et moi. Je le trouvais beau, intelligent, d'une grande sensibilité et d'une belle ouverture à vouloir être aidé. Je lui ai laissé raconter son histoire et avec ma curiosité à connaître les gens dans leur coeur, leur âme et leur individualité, il m'a rapidement donné une piste de recherche importante à explorer, celle d'un traumatisme vécu en bas âge. Il est devenu émotif, la nervosité était palpable et ses symptômes physiques conséquents avec ce qu'il avait vécu. Il a donc pu trouver un espace pour exprimer des peurs fondamentales et être entendu, sans se sentir "anormal". 

Avec l'aide de la technique Bowen, j'ai utilisé les mouvements de base pour tout simplement aider son corps et son système nerveux à se rééquilibrer. La semaine suivant cette première rencontre, il dormait déjà mieux, était calme (ce qui avait rarement été) et plus concentré. Il fut le premier surpris de cet apaisement et les parents très touchés de retrouver leur fils adoré!

Au cours des 2 rencontres suivantes, il en avait long à me raconter, il avait noté les moments où ses peurs faisaient surfaces et me décrivait ses symptômes physiques très précisément. Au moment d'intégrer le travail corporel en Bowen dans la session, j'ai porté une attention particulière au niveau de la tête où il avait subi le traumatisme très jeune et à détendre son diaphragme pour apaiser les émotions contenues et la nervosité ressentie. Les résultats furent spectaculaires. Au bout de seulement 3 rencontres, il me dit qu'il avait réglé "ses dossiers dans sa tête" et je peux dire que c'était un tout nouvel enfant que j'avais en face de moi. 

Ce que je trouve spectaculaire c'est la rapidité avec laquelle il s'est récupéré, d'abord parce qu'il en avait la volonté, ensuite parce que le corps est prêt à relâcher la tension lorsque "l'état d'urgence" qui s'est installé n'a plus sa raison d'être. Le Bowen me permet maintenant de faire un travail plus profond et plus satisfaisant à court terme. Je suis constamment émerveillée de voir les symptômes physiques, émotifs et psychiques d'un enfant ou d'un adulte se transformer aussi rapidement (évidemment ce temps de récupération varie d'une personne à l'autre). Il n'y a rien de plus satisfaisant que d'être témoin de la vitalité qu'une personne jeune, moins jeune et même âgée puisse retrouver. 

Et quand je parle de vitalité, je parle de la VIE qui est en chacun de nous et qui nous maintient en bonne santé... globale. Je pense que toute personne devrait avoir cet espace pour "déposer son stress" et stimuler sa santé, sa vitalité et sa joie d'être bien en vie! Pour plus d'informations sur l'approche en Bowen vous pouvez visiter les sites de Bowtech Australia (bowtech.com) ou Louise Tremblay (techniquebowen.com).

Les groupes et leur magie


Tout le monde le sait: j'adore travailler avec les groupes! L'énergie qui y règne est propice au partage, à l'entraide, à la compassion et à l'ouverture du coeur. Une chose est certaine, même après 30 années de pratique, je suis encore émerveillée par la puissance de guérison des groupes! 
Les gens à qui nous proposons une démarche de groupe ont souvent beaucoup de résistance car ils ne se voient pas partager devant des "étrangers". Cette façon de voir est-elle en rapport avec des ancrages familiaux ou scolaires? Je l'ignore, mais toutes les personnes qui acceptent de se risquer dans une démarche en groupe ressortent grands gagnants! Un gain majeur que j'observe constamment est la création d'amitiés solides et durables. 

Depuis le tout début, je suis témoin d'amitiés qui existent encore aujourd'hui. Un groupe que nous avons fait il y a maintenant plus de 10 ans, se rencontre encore pour partager. De nombreuses amitiés entre 2 personnes sont également nées et je n'arriverais pas à les dénombrer. Un participant a dit un jour: "quand tu te rencontres dans le creux d'une vague, plus rien ne peut vraiment te surprendre chez l'autre. On apprend à se connaître rapidement. Et on comprend très vite que l'on veut tous la même chose: aimer et être aimé pour qui on est! "

Un autre avantage de ces groupes consiste à être reconnu par ses pairs pour nos talents. En effet, semaine après semaine, les gens reconnaissent les talents que nous avons (et que nous ignorons). Cela contribue à améliorer la confiance et l'estime de soi. Parfois, cela favorise même une ré-orientation de carrière.  J'aime bien le commentaire d'une participante: " avec ce programme de développement personnel, je vais à l'école de la vie! "

Tous, nous avons besoin d'un endroit où nous pouvons être vrai, être entendu, supporté et aimé pour qui nous sommes! Les amitiés qui se forment dans ces groupes ont cette puissance et elle durent longtemps après que le groupe soit dissous. De plus, les apprentissages qui sont favorisés sont profonds et permettent de connaître un épanouissement personnel incomparable!

La chance de vivre un burnout?


J'ai eu la "chance" de vivre un burnout dès la mi-vingtaine, pourquoi de la chance? Parce que cela m'a permis de changer mon parcours de vie pour en choisir un plus heureux, i.e. "me" choisir.
Il y a eu les années d'université, un bon travail alors que j'étais encore toute jeune dans ma profession, mais un milieu stressant dans lequel je m'épuisais à un rythme alarmant et à travers tout ça, il y a eu la maladie et le décès de mon père. Donc, l'épuisement physique et mental m'avait déjà rattrapée dans la vingtaine! Ce fut une décision douloureuse et angoissante à prendre que de tout laisser et "faire confiance"! En fait, la chance que j'ai eue fut de pouvoir me placer MOI au milieu de mon projet de vie et j'y ai découvert la vie, la vraie, celle où l'on ressent, où l'on respire, où l'on se découvre dans ses talents et dans ses croyances profondes, celle où l'on commence à croire en soi et à s'aimer mieux. 

J'ai entrepris une longue démarche personnelle et je me suis perfectionnée encore plus au niveau professionnel, avec des approches qui rejoignaient mes convictions i.e. où l'humain est un tout et qu'une démarche thérapeutique devrait être globale : physique, mentale, émotionnelle, énergétique et spirituelle. Dans ma "chance" j'ai aussi rencontré Lise Lareau, mon associée depuis 26 ans maintenant et qui est devenue presque une soeur pour moi. Nous étions sur ce même chemin de développement personnel et professionnel. Nous avons créé, avec amour et passion, ce qu'est aujourd'hui le Centre de Consultation et l'approche unique de la Scénergie. 

Cette grande bifurcation de mon chemin de vie fut déterminante. Ce fut le plus beau cadeau que la vie m'ait offert! Et comme je le dis souvent dans nos ateliers: "quand on est sur notre chemin de vie, la vie nous apporte tout ce dont on a besoin". Je vis aujourd'hui en accord avec mes convictions, mes croyances, mes passions, mon rythme naturel, mes besoins et mon ressenti. C'est aussi pourquoi nous offrons à chaque année une semaine entière de ressourcement à la campagne. C'est un cadeau à s'offrir que de se donner un temps de réflexion et de transformation personnelle, juste pour Soi! Et c'est un grand plaisir pour nous de pouvoir vous offrir cet espace de retour à la source.

Je dis que j'ai eu beaucoup de chance de vivre ce grand changement de direction très tôt dans ma vie, parce que je reçois beaucoup de gens qui vivent ces questionnements à 40 et 50 ans, alors qu'il devient difficile de regarder en arrière et de pouvoir changer les vieilles habitudes qui ont créé leur épuisement, leurs symptômes de stress, leur dépression et même la maladie.

Ce que je vous dis ici: faites de vous la priorité de votre vie. Investissez dans votre bien-être. Apprenez à mieux vous aimer, du coup vous serez en mesure de mieux aimer les gens autour de vous.
Je me demande parfois: lorsque je serai tout près de mon "grand départ" et que je regarderai en arrière, qu'est-ce qui restera? Mon compte en banque ou les gens et l'amour qu'il y aura eu sur mon parcours de vie?
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