Êtes-vous de celles et ceux qui doivent voyager matin et soir dans le trafic?
Quel impact ont ces transports quotidiens sur votre vie et celle de votre famille?
Vos enfants ont-ils aussi à voyager quotidiennement?
Il y a de plus en plus de voitures sur les routes et les transports en commun ne sont pas tout à fait au point pour permettre un réel allègement. Des trajets de 40, 50 ou même plus de 60 minutes ajoutent beaucoup de stress à une journée de travail. Si vous faites le compte, au bout d’une semaine, vous avez travaillé une ou même 2 journées de plus en comptant le transport.
Vous vous sentez fatigué-e, un peu déprimé-e ou vous avez envie de tout planter là pour partir? Regardez le nombre d’heures où vous êtes sur la route. C’est un très grand stress dont il faut tenir compte.
Savez-vous qu’il y a de plus en plus d’enfants au bord de l’épuisement?
L’impact des transports est très présent chez vos enfants aussi. Une spécialiste du développement de l’enfant, G. Puentes-Neuman, chercheuse et professeure de psychologie à l’Université de Sherbrooke, nous dit que les longs trajets jouent un énorme impact sur la motivation et l’apprentissage d’un élève. «On est en train de saper leur énergie et de les écœurer d’aller à l’école», tranche-t-elle. Tous les adultes qui font de longs trajets vous le diront: c’est épuisant!»
Plus le déplacement est long et moins l’enfant sera disponible pour faire les apprentissages qu’il aura à faire une fois assis sur le banc de l’école.
Il faut peut-être aussi restreindre le nombre d’activités après les heures d’école afin de permettre à vos enfants de se déposer et de refaire leurs forces. L’enfant n’a pas suffisamment de connaissances encore pour pouvoir vous dire que c’est trop d’activités. C’est à vous de bien mesurer et de connaître à la fois vos besoins et ceux de vos enfants. Les enfants commencent de plus en plus tôt à ressentir qu’ils n’en peuvent plus de courir tout le temps. Ils deviennent désabusés parce qu’ils sont trop fatigués. Alors, il vaut mieux en faire moins et être plus heureux.
Mais que faire? Il y a des options;
Travailler de la maison au moins une journée/ semaine, ce que de plus en plus d’employeurs permettent puisqu’ils y gagnent aussi
Réduire votre temps de travail d’une journée/semaine (moins de $ mais plus de joie, faites le compte)
Changer de travail si c’est une option possible
Partir plus tôt ou plus tard, prendre les transports en commun, se rapprocher du travail, rendre ce temps utile en écoutant des livres audio au lieu d’écouter les nouvelles, penser au co-voiturage…
Faire le choix d’une qualité de vie est payant à long terme.
C’est un heureux équilibre à trouver entre votre bien-être mental, physique, émotionnel, familial, professionnel et financier. Pas facile à faire, mais en en discutant et en brassant des idées, des pistes de solutions libératrices vous apparaitront enfin possibles.